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Génocide au Rwanda : Hubert Védrine rejette les accusations contre la France

Les dernières informations sur le génocide rwandais ne semblent pas être du goût d’un ancien proche collaborateur du président François Mitterrand. Il s’agit de  Hubert Védrine qui a profité d’une interview qu’il a accordée à la revue « Eléments » pour se prononcer sur le sujet. Pour celui qui a servi sous l’ancien président français en tant que conseiller diplomatique puis secrétaire général de l’Elysée, la France ne peut en aucun être accusée dans ce dossier.

Un débat empoisonné selon l’homme politique français

« Accuser la France pour son rôle au Rwanda, c’est un peu comme si l’on accusait les pompiers qui ont tenté d’arrêter l’incendie de Notre-Dame en leur disant qu’il fallait arriver la veille », a confié l’homme politique français à la revue. Il n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur les hommes politiques français surtout ceux qu’il considère comme  des « gauchistes ».

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« Ces têtes folles étaient auparavant tenues par le Parti communiste, puis englobées dans la stratégie Mitterrand. Mais aujourd’hui, plus rien ne les retient », a déclaré l’ancien chef de la diplomatie française. « Ce débat empoisonné est un bon révélateur du degré de masochisme atteint dans notre pays », a-t-il poursuivi. Hubert Védrine, visiblement très remonté sur ce sujet, a fait remarquer que les « gauchistes » profitent également de cette occasion pour régler leur compte avec l’ancien président français François Mitterrand.

Un prétexte de règlement de compte…

« Le Rwanda est devenu le prétexte pour tous les gauchistes de la place de Paris de régler leur compte avec François Mitterrand, la Ve République, la France comme puissance… », a-t-il ajouté au cours de la longue interview. Rappelons que cette sortie intervient quelques jours après la reconnaissance par l’actuel locataire de l’Elysée de la responsabilité de la France dans le génocide rwandais.

Notons qu’il y a quelques mois, un document incriminait la politique adoptée par François Mitterrand lors de la crise rwandaise.« Les autorités françaises ont fait preuve d’un aveuglement continu dans leur soutien à un régime raciste, corrompu et violent. L’alignement sur le pouvoir rwandais procède d’une volonté du chef de l’État », avait martelé le document.

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