L’Arabie Saoudite, à cause de la pandémie avait fermé ses frontières pendant des mois pour limiter la propagation du virus. Ce qui lui a permis selon les experts de « largement échapper au pire de ses effets ». Pour une population plus de 30 millions de personnes, environ 462 000 cas de virus ont été signalés, avec 7 500 décès, et un taux de vaccination d’un peu plus de 50 %, soit quelques 15,4 millions de doses administrées dans le pays. Ce samedi, le ministère du Hajj et de la Omra a annoncé que le pèlerinage du Hajj de cette année ne sera autorisé qu’aux personnes de l’intérieur du royaume. Pour une seconde année consécutive.
Un pèlerinage limité à 60 000 personnes
Le Hadj 2020 avait été fortement influencé par la pandémie en cours. Les autorités du pays ayant émis des restrictions drastiques quant à l’organisation du pèlerinage annuel à la Mecque. Seulement 1 000 personnes résidant déjà en Arabie Saoudite avaient été sélectionnées pour participer au Hajj. Les deux tiers étaient des résidents étrangers parmi les 160 nationalités vivant dans le pays. Et l’autre tiers comblé par les membres du personnel de sécurité et du personnel médical saoudiens.
Cette année le nombre de personnes autorisées à fouler la Mecque a connu un accroissement certes, 60 000 pèlerins, mais toujours parmi ceux qui résidaient en Arabie Saoudite. Les pèlerins internationaux étant poliment priés de rester chez eux. La consigne, en outre, était pour le moins claire, « seules les personnes âgées de 18 à 65 ans, vaccinées ou immunisées contre le virus, c’est-à-dire qui avaient reçu les vaccins Pfizer, Astrazeneca, Moderna et Johnson & Johnson » et étaient « indemnes de maladies chroniques », pourront rejoindre le pèlerinage à la mi-juillet de cette année.
Selon le ministre saoudien de la Santé du royaume, ce sont les « incertitudes sur le coronavirus » qui ont motivé ces mesures. Car selon le ministre Tawfiq al Rabiah : « Malgré la disponibilité du vaccin, il existe une incertitude sur le virus et certains pays enregistrent encore un nombre élevé de cas de COVID. L’autre défi réside dans les différentes variantes du virus, d’où la décision de restreindre le Hajj. »
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