Selon l’armée américaine, au cours de l’année 2020, ce sont 23 civils qui auraient perdu la vie. 10 autres personnes auraient été blessées au cours d’opérations. Face à ces risques et dangers, le Pentagone a disposé du Congrès, d’une somme de 3 millions de dollars, afin d’engager indemnités et dédommagements. Or, là encore, rien n’a été fait en ce sens.
Dans un récent rapport, l’armée américaine a confirmé qu’elle était responsable de la mort de 23 civils en 2020. Un chiffre relativement bas, comparé aux estimations de nombreuses organisations non gouvernementales. La grande majorité de ces victimes se trouvaient en Afghanistan. Une personne aurait trouvé la mort en Somalie tandis qu’une autre aurait perdu la vie en Irak.
L’armée américaine reconnait la mort de 23 civils
Dans ce même rapport, le Pentagone a également revu ses responsabilités au cours de la période 2017 – 2019. Selon Washington, ce sont 65 personnes qui auraient perdu la vie tandis que 22 autres auraient été blessées. Des familles de victimes qui, pour certaines, n’auraient pas été indemnisées. Un budget de 3 millions de dollars a été alloué en 2020 afin de répondre aux besoins des familles de victimes et rien n’aurait été déboursé.
Des ONG affirment qu’il s’agit de chiffres, sous-estimés
Les ONG sont bien moins optimistes d’un point de vue comptable. Pour Airwars, ONG qui recense les victimes de bombardements aériens, ce sont 102 civils qui auraient perdu la vie. Unama, qui n’est autre que la mission de l’ONU en Afghanistan, évoque elle, la mort de 89 personnes. Les deux organisations parlent, enfin, de 7 décès en Syrie et en Irak.
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