Le Bénin et le Togo peuvent compter sur la Banque mondiale pour les aider à protéger leur littoral contre l’érosion côtière. En effet l’institution de Bretton Woods a approuvé récemment un financement additionnel de 36 milliards de dollars pour des investissements physiques de lutte contre l’érosion côtière au Bénin et au Togo. Deborah L. Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale pense que, « la protection de la côte devient une urgence régionale absolue pour préserver les activités économiques et garantir la survie de millions de personnes menacées par la dégradation du littoral ouest-africain ».
Installer un rechargement de 6,4 millions de mètres cube de sable à Agoué
Au Bénin, les fonds débloqués par la Banque mondiale à travers l’Association Internationale de Développement (IDA), permettra de faire les travaux de remplissage des bras de lagunes abandonnés à l’est de l’embouchure à Grand Popo, d’installer un rechargement de 6,4 millions de mètres cube de sable à Agoué, de construire des épis de protection et des pistes cyclables ainsi que des parkings à Hillacondji et Agoué.
Construire et étendre les épis d’Agbodrafo et d’Aného
Au niveau du Togo, le financement approuvé par l’institution de Bretton Woods permettra de construire et d’étendre les épis d’Agbodrafo et d’Aného, de faire le remplissage des bras de lagunes abandonnés à l’est de l’embouchure à Aneho mais aussi de construire des pistes cyclables et parkings à Sanve-Condji et Agbodrafo. Il faut dire que les fonds débloqués par la Banque mondiale seront utilisés dans le cadre du programme de gestion du littoral ouest-africain (WAFA).
Un programme approuvé dès 2018 et qui est une plateforme fédératrice venant en aide aux pays d’Afrique de l’Ouest dans la gestion durable de leurs zones côtières et le renforcement de leur résilience socio-économique face aux effets du changement climatique.
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