La Commission chargée du contrôle des structures de prestation de soins médicaux au Bénin a fait parler d’elle récemment en fermant six cliniques d’accouchement dans les départements de l’Atlantique et du Zou. Il s’agit du « cabinet de soins infirmiers St Léo », de « la Clinique d’accouchement » de Godomey , du cabinet « Humanitaire d’accouchement Ste Anne Ste Elisabeth » de Cové, du cabinet « Dieu seul » d’Akassato et de deux autres cabinets de Cococodji en l’occurrence « La main de Dieu » et « Yelen Saints de Dieu ».
« Nous avons eu à fermer certains de ces cabinets de soins infirmiers et cliniques d’accouchement dont les infrastructures, l’environnement et les prestations sont plutôt inquiétants pour la sécurité sanitaire du malade. Les contrôles en immersion dans les centres de santé ont été effectués par les cellules départementales » a justifié le président de cette commission, le Professeur Blaise Ayivi, lors d’un point de presse le vendredi 25 juin dernier. Les déviances constatées sont notamment liées au non-respect des cahiers de charges des cabinets de soins infirmiers et des cliniques d’accouchement.
« Ces comportements déviants ont été gérés par des sanctions » jusqu’à présent
Le Professeur Ayivi informe par exemple que ces cabinets sont souvent insalubres. Les promoteurs fréquemment absents et les aides-soignantes enclines à poser souvent des diagnostics non- pertinents avec des traitements inadéquats. Il assure que les concernés seront punis à la hauteur de la gravité des faits qui leur sont imputés. Le président de la Commission de contrôle a par ailleurs fait savoir que des agents permanents de l’Etat ou contractuels ont recommencé par exercer en clientèle privée. Blaise Ayivi promet désormais de se passer des sanctions et de confier ces indélicats à la justice.
« Il vient de nous être signalé la reprise en clientèle privée par certains agents permanents ou contractuels de l’Etat. Il nous a été également signalé des comportements déviants dans les laboratoires d’analyses biomédicales avec une insécurité des résultats d’analyse et une chute des recettes. Jusqu’à maintenant ces comportements déviants ont été gérés par des sanctions, du genre affectations du lieu de site, demandes d’explications, et des avertissements. Dorénavant le justice sera saisie » prévient-il. Rappelons que le gouvernement avait formellement interdit aux agents de santé employés par l’Etat d’exercer en clientèle privée.
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