En mars, le Groupe des sept grands pays industrialisés a fermement condamné ce qu’il a appelé «l’occupation » en cours par la Russie de la péninsule de Crimée, une péninsule de la mer Noire, sept ans après que Moscou l’ait annexée. Puisque selon la déclaration commune des sept ministres des Affaires étrangères, les actions de la Russie continuaient de « saper la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine ». Depuis la mer noire est devenu le théâtre d’un rapport de force entre les marines occidentales et russe. Ce mercredi, la marine russe a déclaré avoir tiré des coups de semonce sur un navire britannique.
Des tensions persistantes…
Ce mercredi, l’armée russe a déclaré que l’un de ses navires de guerre dans la mer Noire avait tiré des coups de semonce et qu’un avion de guerre avait même largué des bombes pour forcer un destroyer britannique à s’éloigner d’une zone proche de la Crimée que Moscou revendique comme ses eaux territoriales. C’était la première fois depuis la guerre froide que Moscou reconnaissait avoir utilisé des balles réelles pour dissuader un navire de guerre de l’OTAN, reflétant un risque croissant d’incidents militaires dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Occident.
Selon le ministère russe de la Défense, un des navires de patrouille nationaux avait dû tirer des coups de semonce après que le destroyer britannique ‘’HMS Defender’’, ait ignoré un avis de non-intrusion et navigué sur « 3 kilomètres (1,6 mille marin) dans les eaux territoriales russes près de Sébastopol », la principale base navale russe en Crimée. Une « provocation britannique grossière qui défie le droit international » a en substance dénoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Cependant, le Royaume-Uni a rejeté les affirmations de la Russie selon lesquelles des coups de semonce avaient été tirés. Selon une déclaration du secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, le navire de guerre ‘’HMS Defender’’, effectuait un « transit de routine d’Odessa vers la Géorgie à travers la mer Noire » en utilisant un « couloir de séparation du trafic internationalement reconnu ». Et qu’en outre, la Russie effectuait déjà dans la zone des exercices de tir et qu’à aucun moment le destroyer n’avait été visé.
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