La justice béninoise s’est autosaisie d’une affaire de flagellation cette semaine et a déjà placé sous mandat de dépôt les auteurs de ces sévices. La victime est un jeune homme sous les ordres de l’empereur de la fraternité Ogboni Kabiessi Owolobè. Cette affaire continue de susciter l’indignation des personnes ayant visionné les vidéos de cette flagellation sur les réseaux sociaux.
Martin Assogba, le président de l’Ong Alcrer, également touché par le traitement infligé à ce jeune homme invite les autorités judiciaires à mener des « enquêtes approfondies aux fins de connaître tous les cas d’abus exercés sur les membres de cette confrérie antérieurement afin de prononcer la dissolution de cette confrérie si cela est nécessaire à la lumière des agissements antérieurs des responsables de cette confrérie ».
Il n’est pas permis aux sectes de violer les droits de l’homme
Il faut dire que dans cette affaire, l’empereur de la fraternité Ogboni a été placé en garde à vue à la brigade criminelle avant d’être mis sous convocation après son passage devant le procureur de la république du tribunal de Cotonou lundi dernier. Huit de ses ministres n’ont pas eu cette chance. Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour coups et blessures volontaires. Le président de l’Ong Alcrer qui s’exprimait dans le journal le Matinal souligne que le Bénin est certes un pays démocratique mais démocratie ne rime pas avec anarchie « ni le droit à des sectes de se constituer pour violer les droits de l’homme ».
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