Le gouvernement du président Patrice Talon a fait de la promotion du tourisme au Bénin l’un des points clés de son programme d’actions lors du premier quinquennat. Même après avoir rempilé, le chef de l’Etat reste dans la même dynamique. Il a lancé la construction de plusieurs musées modernes dans les villes historiques comme Abomey, Ouidah et Porto-Novo. C’est dans l’un de ses musées que seront entreposés les 26 objets d’art que la France a accepté de rétrocéder au Bénin.
Discuter avec Paris à propos de l’alerte rouge sur le Parc Pendjari
Outre la construction de musées, la réhabilitation des palais royaux d’Abomey, le gouvernement a confié la gestion du Parc Pendjari à l’Ong Sud-africaine African Parks Network toujours dans le but de redynamiser le tourisme dans cette aire protégée. Interrogé par la radio allemande Deutsche Welle (DW), le juriste spécialiste du patrimoine culturel Ibrahim Tchan, reconnaît les efforts du gouvernement pour promouvoir la destination Bénin
L’homme souhaite cependant que le pays active sa diplomatie afin que des discussions soient engagées avec Paris. En effet, la France a classé le Parc de la Pendjari en zone rouge. Pour le juriste cela n’arrange pas le Bénin et surtout le tourisme béninois. Rappelons que cette aire protégée est gérée par l’Ong sud-africaine African Parks Network. D’ici là, les choses rentreront certainement dans l’ordre. En tout cas du côté du gouvernement on est positif. Patrice Talon entend faire de son pays une destination touristique majeure de l’Afrique et du monde en 2026 selon DW.
Laisser un commentaire