Suspension de la mesure de vente des produits vivriers et intrants saisis par la police. Autorisés précédemment, les commissariats de police sont contraints d’arrêter la vente des produits vivriers et intrants saisis dans le cadre du contrôle des importations clandestines. C’est la mesure prise par le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale Raphaël Akotègnon.
Les commissariats de police sont désormais dessaisis de la vente des produits vivriers et intrants saisis dans le cadre du contrôle des importations clandestines. A travers une correspondance en date du 13 juillet 2021, le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotègnon demande aux préfets de département de surseoir à toute mesure visant la vente des produits vivriers saisis par la police. Le ministre les invite à surseoir à la vente de ces produits saisis. Mais, la correspondance ne mentionne pas les raisons qui sous-tendent cette décision du ministre.
Pourtant, c’est le ministre Akotègnon qui a adressé aux préfets une lettre le 30 juin 2021 dans laquelle, il leur demande de prendre les dispositions pour « faire vendre les produits vivriers et intrants saisis par les commissariats de leurs territoires de compétentes ». Ces produits sont ceux que des individus voulaient exporter clandestinement malgré l’interdiction du gouvernement afin de lutter contre la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché. Ils ont été saisis dans le septentrion tout comme dans le Couffo, et dans l’Ouémé par la police.
Laisser un commentaire