Le virus SARS-CoV-2, selon les scientifiques, comme d’autres virus qui ont de l’ARN comme matériel génétique, a tendance à muter constamment. Par conséquent, de nombreuses variantes du SRAS-CoV-2 sont apparues au fur et à mesure que la pandémie de COVID-19 progressait. Quelques variantes du SRAS-CoV-2 ont montré une transmissibilité accrue, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) les désignant comme des « variantes préoccupantes (COV) ». Ces variantes sont l’Alpha (B.1.1.7), le Bêta (B.1.351), le Delta (B.1.617.2) et le Gamma (P.1) originaires du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud, de l’Inde et du Brésil, respectivement.
Des variants virulents certes, mais qui peuvent avoir contre eux un vaccin rapidement efficace. Selon BioNTech, la société allemande de biotechnologie partenaire de l’américain Pfizer dans la production de vaccin contre le coronavirus, un vaccin pourrait être disponible en 100 jours « si cela est vraiment nécessaire ».
BioNTech-Pfizer parés à contrer les variants
Dans une récente entrevue accordée à une presse économique française, deux des fondateurs de la firme biotechnologique ont assuré que la mise au point d’un vaccin efficace contre les variants les plus répandus, notamment le variant Delta, était en préparation. Selon les médecins, allemand Uğur Şahin, et turc Özlem Türeci, fondateurs de BioNTech, l’élaboration d’un tel vaccin n’était qu’affaire de manipulations génétiques. D’ailleurs des vaccins mis à jour et améliorés étaient en préparation avec des tests cliniques prévus pour le mois d’Août prochain.
Mais « si cela est vraiment nécessaire » a confié Özlem Türeci épouse Şahin, la société avait prévu un « processus éprouvé » qui pouvait mettre en « 100 jours » un vaccin immédiatement viable. Bien entendu il ne resterait plus qu’à recevoir l’aval et le quitus des autorités sanitaires mondiales. Jeudi dernier d’ailleurs BioNTech-Pfizer annonçait officiellement avoir développé un vaccin contre le variant Delta. Ce variant s’est propagé dans 98 pays.
Identifié pour la première fois en Inde, il serait environ à 60% plus contagieux qu’Alpha, la version du virus qui a ravagé la Grande-Bretagne et une grande partie de l’Europe plus tôt cette année, et peut-être deux fois plus contagieux que le coronavirus d’origine. En outre, des études ont révélé que le variant Delta était « à peine sensible » à une dose de vaccin, confirmant des recherches antérieures qui suggéraient que la variante pouvait échapper en partie au système immunitaire.
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