L’haltérophile ougandais, Julius Ssekitoleko, porté disparu au Japon avant les Jeux olympiques de Tokyo, se trouvait dans la ville de Yokkaichi. Le News York Times a rapporté mardi, qu’il avait laissé une note dans sa chambre d’hôtel disant qu’il voulait chercher un emploi au Japon. Il a été retrouvé à environ 160 km du camp d’entraînement de son équipe à Osaka.
Le ministère ougandais des Affaires étrangères avait publié un communiqué indiquant que des dispositions étaient prises pour que l’haltérophile rentre chez lui dès mercredi, ce qui a été fait. Les médias japonais ont rapporté qu’il a effectivement embarqué ce mercredi à bord d’un vol en direction de son pays l’Ouganda. En effet, il devrait initialement rentrer chez lui mardi après avoir échoué à se qualifier pour le champ d’haltérophilie olympique, mais il a été déclaré disparu après avoir omis de soumettre un test Covid-19 vendredi dernier.
L’affaire sera traitée de manière appropriée
Après sa disparition, une perquisition dans sa chambre d’hôtel a conduit à la découverte de la note, qui indiquait son intention de rester au Japon et ordonnait aux autorités ougandaises de renvoyer ses effets personnels à sa femme. Le responsable de la police de la préfecture d’Osaka, Naoki Fukuyama, a déclaré au New York Times qu’ils avaient finalement pu trouver des images de surveillance montrant Ssekitoleko voyageant d’Osaka à Nagoya en train avant de s’arrêter à Gifu puis de se retrouver à Yokkaichi.
Le ministère ougandais des Affaires étrangères a déclaré que le pays examinerait son avenir sportif et que l’affaire serait « traitée de manière appropriée » à son retour au pays. Ssekitoleko a notamment participé aux Jeux du Commonwealth de 2018, terminant 10e de la finale de la compétition masculine de 56 kilogrammes.
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