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USA: L’administration Biden veut s’attaquer « aux causes profondes de la migration »

Kamala Harris (Photo CNN)

L’augmentation du nombre de migrants traversant la frontière américano-mexicaine, écrasant les installations frontalières et faisant la une des journaux pour les mauvaises conditions dans lesquels ils étaient accueillis, est devenue un enjeu politique plus tôt cette année. La gravité de la situation a incité le président Joe Biden fin mars à faire appel à la vice-présidente Kamala Harris pour superviser les efforts avec les pays d’Amérique centrale pour endiguer le flux de migrants vers la frontière sud des États-Unis. Une supervision qui a vu la vice-présidente faire des visites dans les pays d’Amérique latine parmi les plus  pourvoyeuses en  migrants. Ce Jeudi, la Maison-Blanche annonçait un plan qui devrait selon elle s’attaquer « causes profondes de la migration ».

Une stratégie progressive…

« Aujourd’hui, l’administration Biden-Harris publie la stratégie sur les causes profondes, un élément essentiel des efforts de notre administration pour établir un système d’immigration juste, ordonné et humain » publiait en substance ce jeudi, dans un communiqué la Maison-Blanche. Et le communiqué de poursuivre : « cette stratégie identifie, hiérarchise et coordonne les actions visant à améliorer la sécurité, la gouvernance, les droits de l’homme et les conditions économiques dans la région. Il intègre divers outils du gouvernement américain, notamment la diplomatie, l’aide étrangère, la diplomatie publique et les sanctions ». Tout un programme.

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Et la vice-présidente américaine semble lucide. Dans une lettre qui a suivi la déclaration de la Maison-Blanche, Mme Harris a déclaré: « Nous nous appuierons sur ce qui fonctionne et nous nous éloignerons de ce qui ne fonctionne pas. Ce ne sera pas facile et les progrès ne seront pas instantanés, mais nous nous engageons à bien faire les choses ».

En outre, la vice-présidente Harris a reconnu que les États-Unis ne pouvaient à eux seuls s’attaquer aux « motifs profondément enracinés » qui poussent les gens à quitter le Guatemala, le Honduras et le Salvador, les trois pays à fort taux de migration vers les USA. Des motifs comme « la corruption, la violence et la pauvreté ». Aussi a ajouté la vice-présidente,  le Mexique, le Japon, la Corée du Sud et les Nations Unis se sont engagés « à se joindre à la poussée », sans cependant entrer dans les détails de cet engagement.

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