Un jour avant la fin prévue des opérations d’évacuation en Afghanistan, les États-Unis ont intercepté jusqu’à cinq roquettes visant l’aéroport international Hamid Karzai de Kaboul lundi. D’après un responsable qui s’est confié à Reuters, les premiers rapports n’avaient fait état d’aucune victime parmi les forces américaines. Selon la Maison Blanche, le président Joe Biden a été informé des roquettes interceptées par le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le chef de cabinet Ron Klain.
« Le président a été informé que les opérations se poursuivaient sans interruption à HKIA, et a reconfirmé son ordre que les commandants redoublent d’efforts pour donner la priorité à tout ce qui est nécessaire pour protéger nos forces sur le terrain », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki dans un communiqué. Ces interceptions interviennent un jour après que le drone américain a frappé un véhicule chargé d’explosifs qui se dirigeait vers l’aéroport de Kaboul et moins d’une semaine après l’attaque du site par un kamikaze.
Une menace spécifique et crédible
Le capitaine de vaisseau américain Bill Urban a déclaré dimanche que frapper le véhicule éliminait une menace imminente de l’Etat islamique et que « d’importantes explosions secondaires du véhicule indiquaient la présence d’une quantité substantielle de matière explosive ». Une autre attaque à la roquette dimanche aurait tué un enfant selon d’autres rapports. Samedi, les États-Unis avait averti les Américains près de l’aéroport de partir en raison d’une « menace spécifique et crédible ». Samedi soir, Biden a également déclaré qu’une autre attaque à Kaboul était « très probable ».
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