Pour promouvoir les solutions d’énergies renouvelables sur les marchés émergents, principalement sur le continent africain, la Fondation Rockefeller et la Société financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque mondiale (BM), ont signé un important accord de partenariat en juin dernier. Dans cet accord d’investissement, la Fondation Rockefeller contribuera à hauteur de 150 millions de dollars. Cette somme, vise à « réduire les risques » jusqu’à 2 milliards de dollars d’investissements qui ont été mobilisés auprès du secteur privé par le biais la SFI, avec une phase initiale de déploiement rapide de 30 millions de dollars.
Le partenariat s’étend sur 10 ans, et prend en compte sept pays d’Afrique subsaharienne dont le Sénégal, le Rwanda, le Nigeria, la Sierra Leone, l’Éthiopie, le Malawi et l’Ouganda. Le projet consiste clairement à épauler la SFI dans la conception et le développement de mini-réseaux d’énergie renouvelable, d’unités de stockage d’énergie par batterie et d’autres technologies innovantes d’énergie propre. « Nous travaillons ensemble à la fois sur le développement de projets à un stade précoce, au stade du prototype, et sur le déploiement à grande échelle », a déclaré Stefanie Fairholme, directrice des investissements énergétiques et climatiques à la Fondation Rockefeller.
Le niveau d’accès des populations à l’électricité
Ces pays ont été sélectionnés en raison de leur environnement jugé propice au développement de l’accès à l’énergie. « Les pays qui ont manifesté leur intérêt ont mis en place des politiques qui ne sont peut-être pas parfaites, mais qui vont dans la bonne direction », a confié à Africareport Joseph Nganga, directeur exécutif de l’énergie et du climat pour l’Afrique à la Fondation Rockefeller. L’un des autres facteurs qui a également permis de sélectionner ces pays, est le niveau d’accès des populations à l’électricité. En guise d’exemple, Joseph Nganga a cité le Malawi dont seulement 11% de la population a accès à l’électricité.
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