Le Covid-19 continue de faire de nombreuses victimes dans le monde. Ces dernières semaines, le nombre de cas confirmés ont augmenté de façon drastique dans la plupart des pays du monde entier. Ce phénomène a entrainé une nouvelle vague d’infections due au variant Delta qui sévit depuis quelques semaines avec des cas graves plus importants. Les chercheurs n’ont pas baisser les bras et continuent de chercher à comprendre comment fonctionne le virus.
Hier jeudi, deux nouvelles études ont été publiées et donnent des précisions sur des formes sévères de la maladie. Un quart des formes sévères du Covid-19 s’expliquent par une anomalie génétique ou immunologique. C’est le résultat de deux études publiées hier jeudi dans la revue scientifique : Science Immunology. L’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) a donné des précisions hier sur le sujet à travers un communiqué rendu public.
Selon l’une des études qui s’est basée sur 3595 patients qui avait la forme critique, dont 34.159 personnes en bonne santé et 1639 asymptomatiques, les scientifiques ont réussi ont montré qu’entre 15 et 20% des formes sévères sont causées à la présence dans le sang d’auto-anticorps « qui visent spécifiquement les IFN 1″. « Il a été mis en évidence que ces anticorps bloquent l’effet protecteur de l’IFN 1 sur la réplication virale. Le virus Sars-Cov-2 pénètre ainsi dans les cellules sans rencontrer de résistance et se réplique de façon incontrôlée« , peut-on lire dans le communiqué de l’AP-HP. L’autre étude a mis l’accent sur des anomalies génétiques du gène TLR7. Chez 16 1202 patients qui sont tous des hommes, les chercheurs ont pu faire un lien entre des variants génétiques dits « pertes de fonction » qui sont dans le gène TLR7 et les formes critiques de la maladie.
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