Il y a exactement un an, le 20 août 2020, qu’Alexey Navalny a été transporté d’urgence dans un hôpital local de la ville sibérienne d’Omsk après s’être effondré sur un vol à destination de Moscou en provenance de Tomsk. Selon le gouvernement allemand l’opposant avait été empoisonné. Pour Alexeï Navalny lui-même, Vladimir Poutine était personnellement derrière son empoisonnement. Bien que les autorités russes aient admis la surveillance de l’opposant politique, ils nient l’avoir empoisonné jusqu’à ce jour.
Un an après l’incident, Londres a imposé des sanctions contre sept officiers du Service fédéral de sécurité russe (FSB), qui seraient impliqués dans l’empoisonnement du blogueur, a déclaré le Bureau russe des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement dans une liste de sanctions publiée vendredi. Les sept officiers, tous des responsables au sein du FBS, sont sanctionnés, ce qui signifie que leurs comptes bancaires sont gelés et qu’il leur est interdit d’entrer le pays.
La deuxième sanction de Londres
Il s’agit de la deuxième série de sanctions que Londres impose à la Russie à la suite de l’incident avec Navalny. En octobre dernier, le Royaume-Uni a sanctionné six individus russes. Parmi eux, se trouvaient le premier chef de cabinet adjoint du bureau exécutif présidentiel, Sergueï Kiriyenko et le directeur du FSB, Alexander Bortnikov. Suite à après son empoisonnement qui l’a plongé dans un coma, Alexey Navalny a été transporté par avion à Berlin et admis à l’hôpital le 22 août.
Le 2 septembre, le gouvernement allemand a affirmé que le blogueur avait été affecté par un agent toxique appartenant à la famille Novichok. Selon Berlin, les conclusions ont été étayées par des laboratoires français et suédois. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réaffirmé que Moscou est disposé à coopérer avec l’Allemagne et a souligné qu’aucune substance toxique n’avait été détectée dans le système de Navalny avant son transfert à Berlin.
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