France : soupçonnés de liens avec les talibans, 5 afghans mis sous surveillance

Un policier français en faction - Photo : Radio-Canada/Yves Herman / Reuters

Dans leurs efforts d’évacuer leurs citoyens résidant en Afghanistan à la suite de la prise de contrôle du pays par les talibans, les autorités françaises ont également évacué certains Afghans qui ont demandé l’asile. Mais à leur à grande surprise, les autorités se sont rendues compte qu’ils ont accordé l’asile à des personnes qui ont des liens avec les talibans. Ce lundi 23 août, les autorités ont rapporté avoir évacué un homme qui a reconnu son appartenance aux talibans et avait même porté des armes en tant que responsable d’un barrage du mouvement à Kaboul.

Les autorités ont indiqué l’avoir placé sous surveillance ainsi que quatre autres rapatriés proches de lui. Conformément aux dispositions légales en matière de terrorisme, ils sont tous soumis à une Mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas). L’une des personnes mises sous surveillance et âgé de 26 ans aurait beaucoup aidé à l’évacuation de l’ambassade de France à Kaboul, d’après les autorités ministérielles. En outre, cette annonce pourrait donner raison aux dirigeants du parti le Rassemblement national (RN) qui, la semaine dernière avaient lancé une pétition pour dire « non à l’accueil massif de réfugiés afghans ».

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Le cheval de Troie d’une immigration massive

Le parti de Marine Le Pen avait craint que la France n’accorde de refuge à des terroristes et des islamistes radicaux. « Le droit d’asile ne doit pas continuer à être, comme il l’est actuellement, le cheval de Troie d’une immigration massive, incontrôlée et imposée, de l’islamisme, et dans certains cas du terrorisme, comme ce fut le cas avec certains assaillants des attentats du 13 novembre 2015 », a écrit le parti.  

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