Quelques mois après la destruction des tours Hanadi, al-Shorouk et al-Jalaa à Gaza lors des affrontements de mai par des frappes aériennes de l’armée israélienne, l’organisation de Défenses des Droits de l’Homme Human Rights Watch indique que ces actes peuvent être assimilés à des crimes de guerre. Dans un rapport qu’elle a rendu publique, Human Rights Watch estime qu’Israël a violé les lois de la guerre en s’attaquant à ces édifices.
L’armée israélienne avait justifié ses frappes par le fait que des groupes militants palestiniens utilisaient les tours à des fins militaires et transformaient les civils à l’intérieur en boucliers humains. Mais Human Rights Watch pour sa part, faisait remarquer qu’aucune preuve n’a été brandie pour justifier les allégations qui avaient été faites. Au total, ces frappes ayant détruit ces tours ont mis à la rue plusieurs familles.
« Ce qui s’est passé n’est pas normal »
Selon des confidences qui ont été faites par le propriétaire à Rfi, les occupants de l’édifice n’auraient eu que 15 minutes pour évacuer les lieux. « Ce qui s’est passé n’est pas normal, ce n’était pas attendu du tout. Imaginez, vous pensez que vous êtes en sécurité dans votre maison, vous vous réveillez le matin, vous allez au travail, vous faites votre journée normalement et, à 13h30, vous vous retrouvez à la rue, sans rien, car tout est détruit. », confie-t-il en réaffirmant que la tour n’a jamais abrité « des renseignements militaires du Hamas ».
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