Le matin de la commémoration de l’attentat du 11 septembre, en 2019, environ deux douzaines de membres de la famille des personnes tuées dans les attentats terroristes se sont rendus à la Maison Blanche pour rendre visite au président Trump. Une occasion pour ces familles de renouveler leur requête, demander la levée du secret d’état sur certains dossiers en lien avec les enquêtes sur les attentats de 2001. Des requêtes similaires avaient été présentées aux présidents Bush et Obama, sans succès. Ce lundi, les autorités judiciaires américaines décidaient de revoir lesquels des dossiers pouvaient voir leur classification « secret défense » levée.
Une décision saluée par Joe Biden
En 2019, le président Trump avait promis aux familles des victimes des attentats du 11 septembre, de faire quelque chose pour elles en ce qui concernait ces dossiers. Mais mis à part le nom d’un diplomate saoudien qui était lié au complot du 11 septembre dans un rapport du F.B.I. , le procureur général de l’époque, William P. Barr, a déclaré que les autres documents susceptibles d’être pertinents pour l’affaire devaient conserver leur classification. Un autre revers pour ces familles qui nourrissaient le secret espoir de pouvoir donner plus de poids et plus de teneur à l’action légale qu’elles avaient engagé contre le Royaume d’Arabie saoudite pour complicité dans les attentats.
Aussi avec le Président Biden, ces familles avaient-elles décidé de maintenir la pression. Dans une déclaration il y a quelques jours, près de « 1 800 » membres des familles des victimes, des premiers intervenants et des survivants ont appelé le président Biden à ne pas organiser les événements du 20e anniversaire à « New York et à Shanksville, en Pennsylvanie, et au Pentagone », à moins qu’il ne déclassifie les preuves en possession du département de la Justice gouvernement américain, qui selon eux, peuvent montrer un lien entre les dirigeants saoudiens et les attentats. Et ce Lundi, Le ministère de la Justice s’est engagé à procéder à un nouvel examen des dossiers liés aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 « en vue d’une éventuelle divulgation publique« .
Dès lundi également, le président Biden, le premier a tenu dans un communiqué officiel à dire sa satisfaction de cette décision des autorités judiciaires du pays. « Comme je l’ai promis au cours de ma campagne, mon administration s’engage à garantir le maximum de transparence en vertu de la loi et à adhérer aux directives rigoureuses publiées sous l’administration Obama-Biden sur l’invocation du privilège des secrets d’État ». Et le président démocrate d’ajouter : « dans cette veine, je salue la décision du ministère de la Justice aujourd’hui. (…)Mon cœur et mes prières continuent d’être avec les familles du 11 septembre qui souffrent, et mon administration continuera à s’engager respectueusement avec les membres de cette communauté ».
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