C’est un échec qui vient d’être enregistré dans la lutte contre la maladie du VIH. En effet, la compagnie pharmaceutique américaine Johnson & Johnson n’est pas parvenue à des résultats concluants dans l’essai de son vaccin contre la maladie. Celui-ci a eu lieu dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne dont le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Mozambique et le Malawi.
L’essai comprenait environ 2600 femmes
A l’issue de l’essai, l’entreprise a fait le triste constat selon lequel l’efficacité du vaccin n’était que de 25%. Un résultat qui a donc amené Johnson & Johnson à suspendre l’essai. Dans un communiqué, le directeur scientifique de la société, Paul Stoffels a déclaré : « Si nous sommes déçus que le vaccin candidat n’ait pas fourni un niveau suffisant de protection contre l’infection au VIH (…), cette étude nous donne des résultats scientifiques importants pour la poursuite de la quête d’un vaccin contre le VIH ». Notons que cet essai nommé Imbokodo, avait commencé en 2017 et comprenait près de 2600 femmes situées dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans. Sur une année, plusieurs d’entre elles ont reçu quatre injections dudit vaccin, tandis que d’autres ont reçu un placebo.
La même technologie pour Janssen
Suite à la première injection, deux années plus tard, 51 sur 1079 participantes ont été contaminées au VIH. De même, 63 des 1109 femmes ayant reçu un placebo ont également été infectées. Pour rappel, le vaccin de Johnson & Johnson contre le VIH utilise la technologie du « vecteur viral ». Cette dernière qui est la même utilisée pour son vaccin contre le covid-19, Janssen, est un type de virus modifié pour véhiculer des informations génétiques, permettant au corps de lutter contre le virus ciblé.
Laisser un commentaire