La Russie n’est pas d’accord avec le nombre d’experts désignés par les pays occidentaux pour siéger dans les différentes commissions chargées de contrôler les violations des sanctions imposées par l’Onu dans certains pays. Il s’agit du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine et le Mali. Selon les confidences qui ont été faites par Dmitri Polianski, ambassadeur russe adjoint à l’Onu à l’agence de presse Reuters, Moscou a bloqué la constitution de ces commissions. La raison évoquée est relative à un manque d’équilibre sur le plan géographique.
Le diplomate russe dénonce une prédominance de représentants occidentaux au sein de ces commissions. Ce blocage intervient dans un contexte où le mandat des commissions de contrôle est déjà arrivé à expiration. « Malheureusement (…) la constitution de ces commissions n’est pas équilibré géographiquement. Il y a une majorité de représentants des pays occidentaux. », confie l’ambassadeur russe adjoint à l’Onu à l’agence de presse Reuters.
Le critère d’impartialité absent selon Moscou
« Certains de ces experts ne remplissent pas les critères d’impartialité, de neutralité et d’indépendance », a ajouté le diplomate russe. Notons que cette situation intervient dans un contexte où la Russie œuvre pour étendre son influence dans certaines zones d’Afrique habituellement dominée par la France. En Centrafrique, des accusations avaient été portées contre Moscou dans des rapports produits par cette commission.
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