Au Bénin, le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination pour les agents de santé. Une décision qui fait grincer des dents dans leur rang. A travers une déclaration de presse lue le 03 septembre dernier à la bourse du travail, par le Secrétaire général Adolphe Houssou, l’intersyndicale des ressources humaines en santé a marqué son opposition à l’obligation vaccinale. Le porte-parole du gouvernement qui se prononçait récemment sur la pénurie du vaccin Astrazeneca en a profité pour répondre à l’intersyndicale.
» Le temps n’est pas à bander les muscles «
Pour Wilfried Léandre Houngbédji , il « est utile de dire aux syndicalistes que parce qu’ils sont des personnes responsables, le temps n’est pas à bander les muscles pour empêcher ou distraire leurs collègues d’aller se faire vacciner. S’il faut bander les muscles actuellement, ce serait précisément pour faire ensemble front contre la pandémie » assure le Secrétaire général adjoint du gouvernement. Il a une fois de plus expliqué les raisons qui ont poussé le gouvernement à imposer cette obligation vaccinale.
A l’en croire, c’est pour assurer la continuité du service public de santé parce que le personnel médical est très important dans le dispositif. « Sans eux, cela ne peut pas se faire. Il est de bon ton qu’ils se justifient objectivement et scientifiquement, qu’ils soient astreints à cette obligation de se faire vacciner afin de faciliter la continuité du processus » a-t-il fait savoir.
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