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Cybercriminalité: l’appel d’un diplomate européen aux Etats de la Cedeao

La cybercriminalité est une véritable plaie pour les pays d’Afrique de l’Ouest. Son impact au plan financier, social et politique n’est plus à démontrer et il faut pour ces pays, un réel investissement dans la lutte contre ce fléau. C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire Jobst von Kirchmann,  lors de la cérémonie d’ouverture des travaux du symposium sur la cybersécurité en Afrique de l’Ouest qui se tient à Abidjan depuis hier mardi 28 septembre. Il faut dire que  l’Union européenne finance un projet dénommé Ocwar-C (Organised Crime : West African response to Cybersecurity and fight against Cybercrime).

« Des objectifs précis, mais aussi des budgets sécurisés »

Ce projet vise à aider l’Afrique de l’Ouest , c’est-à-dire les pays de la Cedeao à financer les stratégies de lutte contre la cybercriminalité. Mis en œuvre par Expertise France et financé par l’UE à hauteur de plus de 5 milliards de Fcfa , le programme couvre la période allant du 1er février 2019 au 31 janvier 2023. L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire insistait donc sur l’importance de la contribution des pays de la Cedeao à ce programme. En clair, il demande l’implication de tous les Etats membres de l’organisation sous régionale dans le projet parce que ce sera un facteur déterminant de son aboutissement.

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Le succès du projet dépendra donc du niveau d’implication des gouvernements des pays de la Cedeao. Pour le diplomate européen, « il s’agit de s’assurer que la stratégie régionale soit adaptée au cadre national, traduisant une vision claire et des objectifs précis, mais aussi des budgets sécurisés , car il s’agit d’efforts à effectuer sur le long terme, sans lesquels nous ne gagnerons pas cette bataille qui nous est livrée » a prévenu l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire.

« Les pays ont le devoir de créer une bonne capacité de réaction et de collaboration »

En clair, les pays de la Cedeao doivent aussi mettre la main à la poche et s’assurer d’une stratégie de lutte commune contre ce fléau, pour l’éradiquer. Le représentant du commissaire de la Cedeao  en charge des télécommunications à ce symposium Raphael Koffi, est visiblement sur la même longueur d’onde que le diplomate européen. L’homme convient que « les pays ont le devoir de créer une bonne capacité de réaction et de collaboration. Ils doivent partager les informations dans le domaine de la lutte » contre la cybercriminalité a t-il indiqué.

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