Cyberespionnage : l’UE accuse la Russie et envisage des sanctions

Le conseil de l’Union européenne a accusé la Russie ce vendredi d’être à l’origine de cyberespionnage « inacceptables », visant des citoyens de l’UE dont des responsables politiques. L’UE a menacé de répondre par de nouvelles mesures. « Certains États membres de l’UE ont observé des cyberactivités malveillantes, collectivement désignées sous le nom de Ghostwriter, et les ont associées à l’État russe », a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, dans un communiqué publié au nom des 27 États membres de l’organisation.

Ces attaques inacceptables, sont de nature à menacer l’intégrité et la sécurité au sein de l’UE d’après le communiqué. « Ces activités sont inacceptables, car elles cherchent à menacer notre intégrité et notre sécurité, les valeurs et les principes démocratiques et le fonctionnement fondamental de nos démocraties (…) notamment en permettant la désinformation et la manipulation de l’information », a indiqué le communiqué. Les attaques ont ciblé particulièrement des parlementaires, fonctionnaires, hommes politiques, journalistes et membres de la société civile. Les cybers espions ont pu accéder à des systèmes informatiques, à des comptes personnels et y ont volé des données.

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Adhérer aux normes de comportement responsable

« L’UE et ses États membres dénoncent fermement ces cyberactivités malveillantes, auxquelles toutes les parties concernées doivent mettre un terme immédiatement », insiste Josep Borrell invitant Moscou à avoir des comportements responsables. « Nous exhortons la Fédération de Russie à adhérer aux normes de comportement responsable des États dans le cyberespace. L’UE reviendra sur cette question lors des prochaines réunions et envisagera de prendre de nouvelles mesures », a prévenu l’UE.

Depuis plusieurs mois, Berlin a particulièrement accusé les services secrets russes de « phishing », visant des députés allemands. D’après Berlin, ces attaques visent à influencer les élections législatives prévues dans le pays pour le 26 septembre. Les autorités allemandes avaient alors ouvert une enquête pour « soupçon d’activité de services de renseignements étrangers ». Moscou est également accusé par plusieurs d’autres pays dont les USA en premier de cyberattaques.

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