Au Gabon, la nouvelle législation qui est en train d’être mise sur pied à deux ans de la prochaine élection présidentielle continue de défrayer la chronique dans le pays. En effet, il s’agit d’un projet de loi qui définit de nouvelles conditions pour se présenter au scrutin présidentiel au pays d’Ali Bongo. On retient que selon cette loi qui est sur la table des députés gabonais, les prochains candidats à l’élection présidentielle doivent résider sur le territoire au moins six mois chaque année au cours des deux années précédant le scrutin.
Les diplomates également concernés
La législation prend également en compte les diplomates en poste hors du pays. Cette proposition de loi suscite déjà au sein de la classe politique gabonaise une vague de réactions. D’aucuns estiment qu’il s’agit d’un moyen trouvé par les gouvernants pour écarter certaines candidatures. Depuis les Etats-Unis où il réside, Innocent Bemvone Be Nze candidat déclaré à la prochaine présidentielle au Gabon a exhorté les députés à ne pas adopter la loi organique relative au président de la République dont le projet a été adopté en Conseil des ministres.
L’appel du candidat Innocent Bemvone Be Nze
« Je demande aux députés et sénateurs de ne pas voter en faveur de cette loi discriminatoire et anti-démocratique », a déclaré l’homme politique sur cette actualité. Il y a quelques jours sur sa page Facebook, il a pourtant rassuré les siens sur l’imminence de son retour au pays pour se conformer aux nouvelles législations dans le cadre de sa participation au prochain scrutin. «Chers compatriotes, ne vous inquiétez pas. Je serais dans mon pays, le Gabon, dans les délais», avait-il laissé lire sur sa page Facebook.
Laisser un commentaire