Après les institutions internationales et plusieurs Etats qui ont condamné le coup d’Etat en Guinée, le président ougandais l’a également condamné. Au cours d’un entretien avec France 24, le président ougandais Yoweri Museveni a condamné la déposition du président Alpha Condé du pouvoir par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya le dimanche 5 septembre. Selon le président ougandais, les putschistes devaient être sanctionnés et « mis dehors » qualifiant le putsch de « pas en arrière ». Dimanche, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait condamné le coup d’État et exigé la libération immédiate du président Alpha Condé.
La Cédéao, qui a également condamné la prise du pouvoir et l’arrestation de M. Condé dimanche, devrait se réunir ce mercredi en sommet extraordinaire virtuel à partir de 14 h GMT pour discuter de la situation en Guinée. Mardi, les putschistes ont libéré un premier groupe de dizaines d’opposants au régime déchu. Les putschistes ont par ailleurs, insisté sur la prochaine ouverture d’une « concertation » nationale pour définir les modalités de la transition politique conduite par un futur gouvernement d’union nationale dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest.
7 militaires tués
Bien qu’aucun bilan officiel du coup d’Etat n’ait été fait pour le moment, d’après plusieurs sources, le coup de force n’a pas été effectif sans effusion du sang. Selon l’Organisation guinéenne des droits de l’Homme (OGDH), au moins 7 militaires ont été tués. « Tout d’abord, c’est de donner la lumière et les circonstances de la mort de ces militaires et éventuellement engager des poursuites même si cela semble surréaliste. Mais nous exigerons que ceux qui ont commis les faits soient retrouvés afin d’être jugés », a déclaré le président de l’Organisation guinéenne des droits de l’Homme, Alpha Amadou.
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