S-400 russe : « Nous ne ferons pas marche arrière » assure Erdogan

En dépit des menaces et les nombreuses mises en garde américaines, Ankara ne rebroussera pas chemin. Face aux journalistes ce jeudi 23 septembre aux Etats-Unis avant son retour au pays, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait savoir que la Turquie n’a pas l’intention de revenir sur sa décision d’acheter et d’utiliser des systèmes de missiles antiaériens russes S-400.

« Je ne peux pas dire que les relations turco-américaines vivent une phase saine. […], nous avons acheté des F-35, mais ils ne nous ont pas été livrés. L’Amérique devrait d’abord faire face à cette situation au lieu de trouver des excuses, en évoquant [le problème de leur compatibilité avec] les S-400. Bien sûr, nous ferons tout ce qui est nécessaire, en partant du droit international. Pour nous, le travail avec les S-400 est terminé et nous ne ferons pas marche arrière. Les États-Unis devraient comprendre cela », a déclaré Erdogan.

Washington persiste

La Russie et la Turquie ont signé un accord en 2017 sur la livraison du système de défense aérienne S-400 de fabrication russe à Ankara, devenant ainsi le premier État membre de l’Otan à acheter ce système de missile de défense aérienne à Moscou. La décision d’Ankara d’acheter le système de fabrication russe a suscité la colère des États-Unis et de l’Otan. Jusqu’à présent, Washington n’a pas abandonné ses efforts pour faire renoncer la Turquie au système de défense aérienne russe.

La Turquie n’a pas cédé à la pression

De son côté, la Turquie n’a pas cédé à la pression américaine et a déclaré qu’elle conserverait le système S-400. Washington a répondu en excluant Ankara du programme américain de développement du chasseur-bombardier F-35 de cinquième génération. Le président turc Erdogan a promis en octobre de l’année dernière qu’Ankara n’allait pas abandonner le système S-400, malgré les pressions de Washington.

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