L’affaire des sous-marins australiens est visiblement loin d’être terminée. Malgré l’accalmie remarquée sur le plan diplomatique avec le retour de l’ambassadeur français à son poste à Washington, le patron du groupe Naval n’entend pas se laisser faire. Selon des confidences qui ont été faites par Pierre Eric Pommelet au média français Figaro, l’Australie paiera la facture malgré la résiliation du contrat.
Contrat rompu pour « convenance »
L’industriel français indique que l’Australie a mis fin au contrat signé en 2016 pour fournir 12 sous-marins à propulsion conventionnelle (non nucléaire) dérivés des sous-marins nucléaires français Barracuda pour « convenance ». Il fait notamment remarquer qu’il n’y a eu aucune faute provenant de l’entreprise française.
« C’est un cas qui est prévu dans le contrat et qui donnera lieu à un paiement de nos coûts engagés et à venir, liés à la ‘démobilisation’ physique des infrastructures et informatique ainsi qu’au reclassement des employés. (…) Nous ferons valoir tous nos droits », a formellement martelé Pierre Eric Pommelet.
31 milliards d’euros
Le coût total de ce contrat est de 31 milliards d’euros. Notons que la rupture du contrat qui est intervenue le 15 septembre dernier a engendré des tensions sur le plan diplomatique entre l’Angleterre, les Etats-Unis, l’Australie et la France. L’industriel français déplorait le mode de rupture du contrat qui avait été adopté. Aucun avertissement n’a été donné par l’Australie avant de mettre fin au contrat.
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