Chaque année, des milliers de jeunes africains risquent leur vie dans la mer en tentant un avenir beaucoup meilleur en Europe. En France, la question de la crise migratoire a attiré ces derniers temps, une attention particulière de Marine Le Pen candidate à la présidentielle et le presque candidat, Éric Zemmour qui ont montré leur volonté ferme à lutter contre l’immigration en France. Accusé par plusieurs de ses opposants d’être à l’origine de la crise actuelle, le président Emmanuel Macron veut profiter de la présidence du Conseil de l’Union européenne, qui sera assuré par la France à partir du 1er janvier prochain et durant six mois, pour trouver une solution à la crise.
Le locataire de l’Elysée pense obtenir un nouveau traité Europe-Afrique afin d’inciter les jeunes africains à rester chez eux. « L’un de mes objectifs sous présidence française (de l’UE) est d’essayer de rebâtir un traité de paix et d’amitié avec l’Afrique, où une des données sera comment les Européens donnent la capacité à la jeunesse africaine d’avoir des opportunités dans son continent », a déclaré Macron mardi lors d’un dîner de bienfaisance organisé par un réseau d’entrepreneurs protestants.
Penser une politique migratoire beaucoup mieux organisée
Pour le chef de l’Etat français, « il faut penser avec les Etats d’origine une politique migratoire beaucoup mieux organisée, en particulier avec l’Afrique ». Toutefois, Emmanuel Macron mettra également l’accent sur une meilleure protection contre les migrations illégales, leur reconduite systématique dans leur pays d’origine de même qu’une réforme de l’espace Schengen.
Prévenir les nouvelles arrivées
Pour Macron face à « une pression migratoire beaucoup plus forte que ces dernières années, dans des sociétés en crise d’intégration, avec aussi des personnes qui viennent de pays plus difficiles à intégrer […] il faut améliorer l’intégration, y compris pour ceux qui sont là depuis longtemps ». Dans le même temps aussi, essayer « de prévenir les nouvelles arrivées car elles sont insoutenables pour nos sociétés, pour le continent européen, car une large majorité de ceux qui arrivent en demandant l’asile ne sont pas éligibles à l’asile », a estimé le président.
Laisser un commentaire