Le 45e président américain Donald Trump, s’en est pris au PDG de Facebook devenu Meta, Mark Zuckerberg dans un communiqué, accusant le responsable des plateformes des médias sociaux d’être un « criminel » pour avoir fait don de plusieurs centaines de millions de dollars aux bureaux électoraux locaux. « Mark Zuckerberg, à mon avis, un criminel, est autorisé à dépenser plus de 400 millions de dollars et peut donc changer le cours d’une élection présidentielle, et rien n’arrive à Facebook », a déclaré Trump dans une note envoyée par courrier électronique à ses partisans.
Toutefois, Trump n’a pas affirmé si M. Zuckerberg faisait des dons de campagne à ses adversaires ou s’il accuse le PDG d’influencer les élections par ses dons. L’année dernière, M. Zuckerberg et son épouse Priscilla Chan ont fait un don de 400 millions de dollars aux bureaux électoraux locaux pour les aider à faire face aux perturbations des élections causées par le coronavirus. L’argent a servi à l’achat de masques et de gants pour les travailleurs et à l’achat d’équipements supplémentaires pour aider les fonctionnaires électoraux à trier et à traiter les bulletins de vote postal.
Voter quel que soit leur parti ou préférence
Un porte-parole de M. Zuckerberg et de Mme Chan a répondu au commentaire de l’ancien président dans une déclaration à Business Insider. « Lorsque l’infrastructure électorale de notre pays a fait face à des défis sans précédent en raison de la pandémie l’année dernière et que le gouvernement fédéral n’a pas fourni de fonds suffisants, Mark et Priscilla ont fourni des fonds à deux organisations non partisanes qui ont aidé les villes et les États à garantir que les résidents puissent voter quel que soit leur parti ou préférence », a affirmé le porte-parole.
Le porte-parole a également souligné que les fonds n’étaient pas seulement distribués aux districts démocrates et que davantage de districts républicains avaient demandé et reçu l’argent. Par ailleurs, des républicains ont tenté de bloquer l’argent dans neuf États swing, arguant qu’il s’agissait d’une « campagne furtive » pour truquer les élections. À l’époque, M. Zuckerberg avait répondu par un long message expliquant les dons, notant qu’il était d’accord avec les critiques qui ont déclaré que le gouvernement, et non les donateurs privés, devrait financer les changements nécessaires pour garantir que les élections ne seraient pas perturbées par la pandémie.
Un nouveau réseau social de Trump
Cette critique de Donald Trump intervient après qu’il ait annoncé la semaine dernière sa nouvelle plateforme de réseau social, Truth social après avoir été banni de Facebook et de Twitter et plusieurs autres plateformes à la suite de l’invasion du Capitole le 06 janvier par ses partisans. Le futur réseau social, sera hébergé sur RightForge, une société d’infrastructure Internet favorable aux conservateurs, a affirmé son dirigeant Martin Avila. La plateforme devrait compter plus de 75 millions d’utilisateurs, a encore expliqué le dirigeant de Right Forge au site d’informations Axios.
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