Au lendemain de l’annonce faite par l’armée française de la neutralisation d’une vingtaine de djihadistes au Niger, un de ses convois en partance vers ce pays voisin a été bloqué au Burkina-Faso. D’après BurKina24 qui a rapporté l’information, le convoi militaire français qui partait au Niger, a dû faire demi-tour en milieu de journée ce vendredi 19 novembre, au centre-nord du Burkina Faso, après avoir rencontré un blocus imposé depuis la veille par des jeunes qui sont opposés à la présence militaire de la France au Sahel.
Cette situation intervient quelques jours seulement après qu’une marche ait eu lieu à Bobo-Dioulasso contre la présence des forces militaires françaises au Burkina-Faso. Au Mali également, en dehors des jeunes maliens qui manifestent leur opposition farouche face à la présence militaire de la France dans le pays, l’actuel gouvernement de la transition a également montré sa préférence des Russes face aux Français.
Les jeunes combattants restent déterminés
D’après l’Agence d’informations du Burkina, cité par Burkina24, face au blocus, le convoi français se serait retiré dans un garage situé à l’entrée de la ville. « Dans la matinée du jeudi 18 novembre 2021, des jeunes ont barré la route nationale n3, pour stopper un convoi de l’armée française en partance vers le Sahel. Les manifestants ont eu un renfort dans la nuit, une chose qui leur a permis de passer une veillée paisible dans leur lutte. Ce matin 19 novembre, […] les soldats de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) tentent de disperser la foule, mais les jeunes combattants restent déterminés et soudés dans leur lutte contre la présence des soldats français sur le sol burkinabè », a écrit la radio la Radio Zama FM basée à Kaya, rapporté par Burkina24.
Dans de nombreux pays africains, anciennes colonies de la France, la naissance du sentiment anti-français est réelle. Cette situation est favorisée par des activistes panafricanistes, dont Kemi Seba, qui a été déclaré persona non grata dans plusieurs de ces pays.
Laisser un commentaire