Le candidat potentiel à l’élection présidentielle française de 2022, Eric Zemmour, fait actuellement face à des accusations d’« incitation à la haine raciale ». A l’ouverture de son procès ce mercredi 17 novembre à la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le polémiste qui est donné à plusieurs reprises au second tour de la présidentielle dont il n’a pas annoncé sa candidature, n’y était pas et, à travers un communiqué de presse intitulé « Faux ‘’Mineurs isolés’’ : on ne me fera pas taire ! », a annoncé sa détermination à ne pas céder à l’intimidation.
« Comme vous pouvez l’imaginer, cette procédure ouverte par le Parquet de Paris, de sa propre initiative, n’est rien d’autre qu’une tentative d’intimidation de plus! », a écrit l’ancien journaliste dans le communiqué de presse publié sur Twitter. Alors que de nombreuses organisations, personnalités, et des élus ont dénoncé les propos tenus en septembre 2020 sur les mineurs isolés, Zemmour continue de les assumer. « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait déclaré l’essayiste sur CNews.
« Poursuivi sur le fondement de lois liberticides »
« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin », a dénoncé Zemmour clamant son innocence. « Je suis donc aujourd’hui poursuivi sur le fondement de lois liberticides pour avoir critiqué des personnes qui, selon leurs propres mots, « sont là pour piller la France » », ajoute-t-il. Éric Zemmour, habitué des propos pareils, a déjà été condamné à deux reprises pour provocation à la haine et une autre fois pour provocation à la haine religieuse.
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