Au lendemain de l’accusation portée par les Etats-Unis contre la Russie sur un tir de missile antisatellite, l’armée russe a confirmé avoir commis un pareil acte. Selon les précisions qu’elle a apportées, il s’agirait d’un tir d’essai contre l’un de ses vieux satellites en orbite. « Le 15 novembre, le ministère russe de la Défense a mené avec succès un test à l’issue duquel l’engin spatial Tselina-D, en orbite depuis 1982 et inactif, a été détruit », a précisé le communiqué de l’armée russe sur cette situation suite aux accusations des Etats-Unis.
Les USA déplorent un « nuage » de débris
Washington déplorait notamment après ces tirs, le « nuage » de débris potentiellement dangereux pour la Station spatiale internationale. Les sept personnes à bord de la Station Spatiale Internationale avaient été obligées de se réfugier momentanément dans leurs vaisseaux après le tir. Les Etats-Unis n’ont pas été les seuls à réagir suite à cet essai de la Russie. Pour la France, les Russes sont des « saccageurs de l’espace ».
La ministre française des Armées Florence Parly, a rappelé dans un premier temps que « l’espace est un bien commun ». Pour elle, la Russie a « une responsabilité accablante » en générant des débris qui polluent et « mettent nos astronautes et satellites en danger ». La Russie pour sa part s’est contentée de faire remarquer que les astronautes à bord de la Station Spatiale Internationale étaient plutôt hors de danger.
« Il n’y a aucun fait en ce sens »
Le chef de la diplomatie russe est également monté au créneau pour revenir sur les différentes accusations portées contre son pays. « Déclarer que la Fédération de Russie crée des risques pour l’exploitation à des fins civiles de l’espace est pour le moins hypocrite. Il n’y a aucun fait en ce sens », a défendu le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
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