Des Burkinabès ne veulent plus voir les soldats français dans leur pays. Hier samedi 20 novembre 2021, ils étaient en effet plusieurs manifestants qui ont voulu entrer de force dans un site de la ville de Kaya, au centre-nord du Burkina-Faso, où se trouve les soldats de l’armée française.
Des gaz lacrymogènes lancés par les gendarmes
Depuis ce lieu où se trouve également un convoi des militaires français, ces derniers ont ouvert le feu pour disperser les manifestants. Des gendarmes burkinabés ont aussi lancé des gaz lacrymogènes pour tenter de faire partir ceux-ci. Face à cette violence, le gouverneur de la région de Kaya a été obligé d’intervenir pour calmer la situation. En fin de compte, c’est dans la nuit du samedi au dimanche 21 novembre 2021 que le convoi des militaires français est parvenu à quitter Kaya pour Ouagadougou. Notons que cette manifestation a eu lieu suite à ultimatum donné aux soldats français afin qu’ils quittent la ville. Suite aux tirs de sommation effectués par ces derniers, plusieurs blessés ont été signalés.
Une source médicale a ainsi indiqué que quatre personnes ont été admises aux services d’urgence. « Ces quatre personnes ont été blessées par balles » a-t-elle déclaré. Cette information est cependant rejetée par l’armée française qui ne fait état d’aucun blessé. Selon l’état-major il n’y a eu « aucun blessé du fait de l’action française ».
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