Entre le Maroc et l’Algérie, la tension a été vive ces derniers mois à tel point qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat. La rupture des relations diplomatiques en août entre les deux pays maghrébins est le résultat d’une longue histoire de tensions. Depuis très longtemps, les deux pays qui sont unis par de nombreux facteurs n’ont presque jamais connu de longues périodes d’amitié. Au milieu de cette crise qui ne cesse de croître, autour du Sahara occidental, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, était au Maroc, les 24 et 25 novembre.
Du côté d’Alger, cette visite du ministre israélien, dont le pays a récemment normalisé ses relations avec Rabat, est perçue comme un acte d’hostilité. Les deux pays lors de la visite ont signé un accord de coopération sécuritaire stratégique, perçu également par l’Algérie comme une réelle menace. En cas de crise sécuritaire, le royaume marocain pourrait compter sur le soutien de Tel Aviv. Cette potentialité semble bomber le torse aux soldats marocains qui se disent prêts à combattre les soldats algériens en cas de conflit.
« Prêtes à engager le combat »
Lors de la visite de Benny Gantz l’envoyé spécial de la chaîne d’information israélienne I24News, Matthias Inbar, a rapporté des propos d’un parachutiste marocain qui semble démontrer l’état d’esprit au sein des forces armées marocaines. D’après le rapport du journaliste, « les Forces armées royales (FAR) sont donc prêtes à engager le combat contre les militaires algériens », citant les propos « en off » du parachutiste.
« Israël ne protégera pas le Maroc »
Au même moment, le reporteur a fait état d’un « excès de confiance » des soldats marocains « comme cela a été vécu en Israël à la veille de la guerre du Kippour en 1973 ». Pour celui-ci, les FAR ne sont pas prêts à une confrontation armée contre les algériens. Commentant le reportage au micro de Sputnik, Akram Kharief, journaliste spécialiste des questions de défense et directeur du site Menadefense, a affirmé qu’« Israël ne protégera pas le Maroc comme elle n’a pas protégé la Géorgie pourtant stratégique pour elle contre l’Iran ni aujourd’hui l’Éthiopie ».
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