L’opposante Réckya Madougou a été condamnée, au petit matin du samedi 11 décembre 2021,à 20 ans de prison plus 50 millions d’amende pour «complicité d’acte de terrorisme et financement du terrorisme» et Joël Aïvo a écopé de 10 ans de prison plus 45 millions d’amende pour «complot contre l’autorité de l’Etat et blanchiment de capitaux» au petit matin du mardi 07 décembre 2021. Après la sentence juridique de ces deux personnalités de l’opposition, Expédit Ologou, politologue et spécialiste des questions de sécurité et président du Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF),reçu ce lundi 13 décembre 2021 sur Frissons Radio, a donné la suite politique qui s’offre à ces deux dossiers. Pour lui, quel que soit les schémas, la suite politique de ces deux dossiers tourne autour du Chef de l’Etat.
«Dès lors que c’est le Chef de l’Etat qui est la personnalité la plus importante dans le système politique et qui est au cœur de l’arrangement institutionnel, lorsqu’il aura décidé, il me semble que tout sera possible» a déclaré Expédit Ologou ce lundi 13 décembre 2021 sur Frissons Radio. Ici, c’est le Président de la République du Bénin, Patrice Talon avec le pouvoir discrétionnaire qu’il a sa possession pourra faire sortir Réckya Madougou et Joël Aïvo de prison. Le politologue béninois évoque d’autres pistes pour la libération de ces deux opposants emprisonnés telles que «si on recherche une sorte de suite collective politique à cette affaire, c’est que les acteurs en présence se décident en fonction de leur ressenti dans l’hypothèse d’une option conciliante. C’est que la plupart des partis politiques, des acteurs politiques entreprennent des actions de bons offices aux fins de la pacification des rapports politiques pour obtenir une sorte de «clémence». Le passé donne un précédent. Il s’agit d’une loi d’amnistie qui pourra permettre peut-être la libération». A part ces deux pistes citées plus haut , le président du Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF) donne une autre possibilité selon laquelle si on choisit l’option radicale qui «sera de dire que l’on ne négocie pas, que l’on va attendre les prochaines élections, que l’on va essayer de se battre pour que par exemple, aux législatives, la majorité change de camp et en ce moment-là peut –être qu’une loi d’amnistie pourrait être possible avec ou sans le Chef de l’ Etat s’il n’y a plus par exemple la majorité à l’Assemblée Nationale»
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