Me Barnabé Gbago était hier mercredi, l’invité de l’émission Libre Opinion d’Ideal Web tv. Le professeur de droit à l’université d’Abomey-Calavi est revenu en long et en large sur le procès de Joël Aïvo et sa condamnation à 10 ans de prison.Selon ses dires, les avocats de la défense s’y attendaient. Le journaliste lui a alors demandé pourquoi ils sont allés plaider alors qu’ils envisageaient déjà une fin pareille. Est-ce de le nerf de la guerre? a poursuivi Joël Yétondji. L’ancien doyen de la Faculté de droit et de sciences politiques à l’Université d’Abomey-Calavi a répondu ce qui suit: « les avocats ne sont pas là que pour l’argent ». Il dira même n’avoir rien reçu pour défendre le constitutionnaliste.
« Il m’a envoyé de l’argent, Aïvo . J’ai dit non… »
« Dans ce dossier Aïvo , nous n’avons pas pris un seul sous. En tout cas, moi, je n’ai pas pris 1 franc. Et pour aller plus loin, il m’a envoyé de l’argent, Aïvo . J’ai dit non. Ce dossier que je suis en train d’étudier ce n’est pas un dossier simple. Je ne veux pas de l’argent. En tout cas, pas maintenant. Quand tu seras peut-être dehors nous pouvons parler d’argent, mais pour l’instant tu es dans un piège » a raconté l’agrégé de la faculté de droit de l’UAC. Pour lui, le but était de travailler avec le collège d’avocats de la défense pour que son collègue sorte de sa situation. C’est en tout cas, ce qui lui importait a-t-il dit.
L’universitaire va ensuite rappeler que le rôle de l’avocat c’est de lutter contre l’injustice. Donc de ce point de vue, ils ne pouvaient pas renoncer à défendre leur client, parce que un verdict défavorable était envisageable. « Ce n’est pas l’argent qui fait la beauté de notre profession. C’est d’aller défendre celui qui est au fond du trou et de le sortir » a-t-il laissé entendre.
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