Le semaine écoulée, le ministre de la décentralisation a intimé l’ordre au préfet du Littoral Alain Orounla de rapporter son arrêté réorganisant le transport urbain à Cotonou. La décision préfectorale interdisait aux taxis minibus communément appelés «Tokpa-Tokpa» en provenant de la ville de Porto-Novo de rentrer dans le marché Dantokpa. Ils devraient s’arrêter à Abattoir ( Akpakpa) et ceux venant de la commune d’Abomey-Calavi à Vodjè Rail.
L’injonction du ministre Raphaël Akotègnon au préfet dans un message radio le jeudi 02 décembre 2021 a suscité des interrogations au niveau de l’opinion. Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji s’est exprimé sur le sujet hier vendredi lors d’une conférence de presse à l’Onip. Il a d’entrée de jeu affirmé que le « préfet et la mairie de Cotonou étaient animés de bonnes intentions ». Celles de réorganiser « le circuit du transport dans la ville notamment pour les cibles qui étaient visées par la décision préfectorale ».
En amont « certaines dispositions n’avaient pas été prises… »
Cependant, à la mise en œuvre de cette mesure, il est apparu de « façon flagrante qu’en amont, certaines dispositions n’avaient pas été prises pour faciliter la tâche aux usagers de ces transports (en commun), aux bonnes dames et aux gens qui fréquentent le marché Dantokpa » a expliqué le secrétaire général adjoint du gouvernement. Pour lui, ce qui importe maintenant c’est que l’arrêté soit rapporté. « S’il y a une erreur sur le parcours, prochainement, elle ne se répètera pas » assure l’ancien journaliste.
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