Récemment, le Professeur de droit à l’Uac Léon Jossè a promis d’intenter un procès à Me Jeacques Bonou, un des avocats de Joël Aïvo . En effet, il reproche au conseil du constitutionnaliste d’avoir affirmé qu’il avait écrit à la Criet pour nuire à la personnalité de Joël Aïvo. « Je lui ferai un procès et là dans les prochains jours, on saura toute la vérité, et toute l’intention criminelle qu’il a derrière la tête » disait-il dans une déclaration de presse. Me Jeacques Bonou n’a pas tardé à lui répondre.
« J’ai hâte de te sortir de ton déni de la réalité »
Dans un post publié sur sa page facebook il y a quelques heures, l’avocat demande à l’universitaire de lui intenter le procès promis au plus vite parce qu’il a hâte de le confondre. « Concernant le procès que tu as promis de m’intenter, fais-le rapidement, afin que la confrontation devant le juge et tous les témoins ait lieu, car j’ai hâte de te sortir de ton déni de la réalité pour te confronter à tes propres actes ignobles et inhumains envers l’innocent Professeur Aïvo qui croupit injustement en prison » lui a-t-il dit.
« Un lapsus »
En clair, le conseil du constitutionnaliste n’en démord pas. Il reconnaît cependant avoir fait un lapsus en disant que le Professeur a « envoyé un courrier à la Cour ». Mais ce lapsus « sur le monde de témoignage n’entache en rien le contenu que je décris (…) . Je t’informe que ta déclaration de moralité sur le professeur Aïvo était à charge, et a été lue par un des juges de la Criet devant toute l’assistance composée de plus de 50 personnes environ et devant la presse nationale et internationale » maintient l’avocat. Il soutient que la déclaration de moralité de M Jossè sur son collège le dépeint négativement et « porte clairement atteinte à son honorabilité et à son intégrité morale ».
« Pris à son propre piège »
En clair, l’universitaire n’a pas dit que Joël Aïvo est de bonne moralité comme il le prétend, réfute l’homme en toge. « Les derniers passages de ta déclaration en témoignent » lui a-t-il répondu avant de le dépeindre comme un « lâche » qui se réfugie « derrière l’anonymat pour tenir de tels propos sur une personne « en session criminelle ». « Pourquoi tu t’agites maintenant mon cher Léon Jossè ? », lui demande-t-il ensuite, persuadé qu’il a été « pris à son propre piège »
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