Impression 3D : une encre vivante composée de bactérie créée par des chercheurs

Imprimante 3D - Photo d'illustration : unsplash

Le domaine de l’impression 3D continue de connaître des innovations. Selon une publication qui a été faite par la revue « Nature Communication », des chercheurs de l’université de Harvard et de l’école médicale de Harvard ont réussi à mettre sur pieds une encre vivante pour l’impression 3D à base de colibacille. A en croire les détails qui ont été donnés sur cette innovation, la batterie utilisée serait celle qui est impliquée dans les gastro-entérites ou infections urinaires.

Composée de « cellules microbiennes génétiquement modifiées »

On retient que l’encre est composée « entièrement de cellules microbiennes génétiquement modifiées, programmées pour réaliser un auto-assemblage ascendant et hiérarchique de monomères protéiques en nanofibres, puis en réseaux de nanofibres qui comprennent des hydrogels extrudables ».  Les scientifiques à l’origine de ces travaux de recherche indiquent par exemple que l’encre est à même de  « séquestrer des fragments toxiques, libérer des produits biologiques et réguler sa propre croissance cellulaire ».

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Une capacité de régénération

Plusieurs essais ont été en effet réalisés par les scientifiques. Ils ont eu recours à la bio-ingénierie d’autres microbes. L’objectif était ainsi de produire des types de fibres différents ou des matériaux vivants puis les ont ajoutés à l’encre. L’autre chose importante qu’il convient de retenir de cette étude est que l’usage des batteries adaptées aurait le mérite de permettre à l’encre de se régénérer et se reproduire elle-même.

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