Décès d’un bébé secoué : 9 ans de prison pour la mère en France

C’est un drame qui s’est produit en France en 2019. Un bébé de 4 mois tombe dans  les escaliers d’une station de métro en Seine-Saint-Dénis. Sa mère, alerte les secours qui arrivent. Le bébé dans un état critique, est hospitalisé mais ne parviendra jamais à recouvrer la santé. Il meurt après une dizaine de jours. Il est ensuite établi que c’est le « syndrome du bébé secoué » qui en est la cause.  

Une vie difficile

La responsabilité de la maman est engagée et elle est placée en détention. Son procès qui a débuté depuis mardi s’est achevé  hier jeudi 20 janvier à Bobigny . Elle s’est vue infliger une peine de 09 ans de prison par la Cour d’assises de  cette commune française pour « violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur et par ascendant » . Le moins qu’on puisse dire c’est que la condamnée  Ouarda M’Rini était malade. Elle souffrait de schizophrénie, détectée depuis son adolescence. De plus, elle n’aurait pas eu une vie facile selon ses propos au prétoire.

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En effet, la jeune femme de 29 ans a raconté les abus dont elle avait été victime de la part des hommes et comment on l’avait contraint à se livrer à la prostitution. Dans sa famille également elle aurait subi des sévices selon ses dires. Se sachant malade, et vivant avec la crainte de se voir arracher son bébé à la naissance par les services sociaux de son pays, l’Espagne, elle a décidé de venir s’installer en France en 2018 alors que sa grossesse était presque à terme (8 mois). En somme, la jeune femme savait qu’elle n’allait pas bien, mais avait-elle le discernement quand elle mettait son nourrisson en danger?.

Le juge n’a pas suivi les réquisitions du parquet

Le parquet de la Cour d’assises de Bobigny en était persuadé. C’est pourquoi , il a requis contre elle , une peine de 18 ans de prison plus une interdiction du sol français. Le juge n’a donc pas suivi les réquisitions du ministère public et a tout simplement décidé de condamner Ouarda M’Rini, à neuf ans de prison. Son avocat, Pierre Deval a déclaré qu’il comprenait le verdict. « Une décision humaine » dira t-il, parce que Ouarda, malade ne «prenait pas ses médicaments ».

 On ne pouvait donc pas dire qu’elle était consciente de son forfait, d’après lui. Signalons qu’au Canada en 2020, un homme avait lui aussi été condamné à cinq ans de prison après le décès d’un nourrisson dont il avait la garde. Il a été établi que l’enfant est mort suite à des mauvais traitements de la part de l’accusé Steven Bernard.

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