Omicron : plus de 50% des européens pourraient être infectés d’ici 2 mois, avertit l’OMS

La situation sanitaire due au nouveau coronavirus ne cesse de se compliquer en Europe. En effet, le nouveau variant Omicron se propage à une grande vitesse sur le continent, au point de susciter l’inquiétude de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a indiqué que plus de la moitié de la population européenne pourrait être touchée par le variant dans les deux prochains mois.

Des mutations lui permettent « d’adhérer plus facilement aux cellules humaines »

Ce mardi 11 janvier 2022, Hans Kluge, directeur de la branche européenne de l’OMS a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne qu’ : « à ce rythme, l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) prévoit que plus de 50% de la population de la région sera infectée par Omicron dans les six à huit prochaines semaines ». Il a par la suite ajouté que le variant Omicron dispose de plusieurs mutations qui lui permettent « d’adhérer plus facilement aux cellules humaines, et pouvant infecter même les personnes qui ont été préalablement infectées ou vaccinées ». Notons que ces propos du directeur de la branche européenne de l’OMS interviennent après que des scientifiques en France ont estimé que la fin de la pandémie serait proche.

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« Une pandémie de virose respiratoire sévère, de par l’histoire, c’est trois ans »

Dans une interview accordée au média français Europe 1, Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux et membre du conseil scientifique, avait déclaré : « Une pandémie de virose respiratoire sévère, de par l’histoire, c’est trois ans. Nous, nous sommes bientôt deux ans ». « On voit le Royaume-Uni qui est sur un plateau descendant, l’Afrique du Sud qui a désormais franchi carrément la vague Omicron. On peut gager le fait qu’Omicron ne va pas lâcher du champ sur notre pays et les pays avoisinants et qu’il va contribuer, à côté de la vaccination, à faire en sorte que dans un an et demi, deux ans, deux ans et demi, nous soyons le maximum de notre société à être porteurs d’anticorps. Si possible par la vaccination, et puis contre mauvaise fortune, par la maladie » avait-il notamment ajouté.

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