, ,

Cherté de la vie au Bénin: Salomon Odjo des FCBE indexe la loi des finances 2022

Au Bénin, les populations se plaignent de la cherté de la vie. Le gouvernement justifie cet état de chose par la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19. Salomon Odjo, le Secrétaire administratif des Forces Cauris pour un Bénin Emergent ne partage visiblement pas cet avis. Interrogé récemment par le journal Fraternité, l’opposant oriente plutôt sa réflexion du côté de la loi des finances 2022.

« Vous avez vu tout ce qui a été mis comme taxes dans la loi des finances de 2022 et impôts à payer ? Quand vous pressez les commerçants, ils sont obligés de le répercuter sur la population. Lorsque les frais de dédouanement et des impôts sont énormes, le commerçant ne va pas investir sans faire de profits » fait observer l’opposant. Il reviendra à la population d’en payer le prix, assure Salomon Odjo. « C’est tout ça qui entraîne la cherté de la vie aujourd’hui » selon le secrétaire administratif des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE). Il a par ailleurs démontré que les mesures prises par le gouvernement pour faire face à cette situation, notamment, la taxe sur les produits vivriers locaux à l’exportation, ne sont pas bonnes.

Publicité

Fournir aux paysans des intrants spécifiques aux produits vivriers

En effet, selon ses explications, la taxe ne peut empêcher les paysans de vendre leurs produits aux commerçants qui les exportent. « Si j’achète le produit et avec la tarification, il me revient à 500 francs Cfa, je mets ma marge bénéficiaire et je le vends dans le pays de destination » fait observer Salomon Odjo. Ce que le gouvernement doit plutôt faire selon l’opposant, c’est « d’aider les paysans en les encourageant à cultiver les produits vivriers ».  Il faut que le gouvernement mette à la disposition des paysans des intrants spécifiques aux produits vivriers, a suggéré l’opposant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité