France : Tariq Ramadan condamné pour avoir divulgué l’identité d’une accusatrice

Le célèbre islamiste Tariq Ramadan, devant la justice pour des accusations de viols par plusieurs femmes, vient d’être condamné pour avoir divulguer des informations sur l’identité d’une de ses victimes. Une amende et des dommages et intérêts sont retenus contre lui et son éditeur.

Pour avoir dévoilé l’identité de l’une des femmes qui l’accuse de viol, Tariq Ramadan payera 1 000 euros d’amende pénale et 2 000 euros de dommages et intérêt à la deuxième femme qui a porté plainte pour viol contre lui en 2017, dont le pseudonyme est « Christelle ». L’accusé avait été mis en examen depuis le 2 février 2018 suite à la plainte de « Christelle ».

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Dans sa déclaration, elle avait décrit des scènes de violences sexuelles extrêmes, de coups, d’injures et d’humiliations, qui aurait lieu à l’hôtel Hilton, avant une conférence que l’accusé donnait à Lyon. Des accusations que Tariq avait toujours totalement nié en déclarant au cours de ses confrontations qu’il s’agissait plutôt des rapports sexuels consentis et sans aucune sorte d’emprise même si l’acte était « fougueux, de domination ».

Mais le procès en cours n’a pas empêché l’écrivain de fournir dans son livre et à la télévision des informations confidentielles sur sa « victime ». Un acte sérieusement condamné par l’avocate générale qui lors des réquisitoires, n’a pas hésité à confirmer la demande de la plaignante qui était la somme de 1 000 euros et donc un total de 84 000 euros pour chaque fois que son identité était dévoilée dans le livre.

La décision finale prise en première instance a été délibérée ce jeudi 3 février par la cour d’appel de Paris, exigeant à Tariq Ramadan de verser la somme de 1 000 euros d’amende pénale ainsi que 2 000 euros de dommages et intérêt à « Christelle » pour avoir révélé dans son livre et à la télévision sa véritable identité. A l’éditeur de Ramadan, Jean-Daniel Belfond, il es condamné à verser 500 euros d’amende pénale pour la publication de l’ouvrage dans lequel l’identité de « Christelle » était dévoilée.

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