Dans la sous-région ouest africaine, les activités terroristes restent très actives. Membre du G5 Sahel, le Niger n’est pas épargné par les attentats de plusieurs groupes terroristes dont Boko Haram. Plusieurs bases militaires ont été victimes de ces attaques terroristes. Alors que la France a annoncé son départ du Mali après une crise diplomatique entre les deux pays, le Niger pourrait être l’une des prochaines destinations des forces françaises.
La ministre française des armées s’était déjà rendue à Niamey pour en discuter avec les autorités dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Lors d’un récent entretien avec RFI en marge du sommet UE-UA, le Premier ministre nigérien Hassoumi Massoudou, avait annoncé qu’il va engager la responsabilité de son gouvernement sur cette question sensible par un vote devant l’Assemblée nationale dès le mois prochain. Mais en attendant que les Français ne soient là, les autorités entre déjà dans un processus de paix avec les terroristes.
Des membres de Boko Haram
A ce propos, le président nigérien Mohamed Bazoum a annoncé la remise en liberté de plusieurs « terroristes » détenus dans le pays, dont pour la première fois des membres de Boko Haram. D’après le rapport de la télévision nationale samedi 26 février, ces libérations interviennent dans le cadre « de la recherche de la paix ». La télévision nationale a indiqué que le président de la République a fait cette annonce vendredi soir lors d’une rencontre sur la situation sécuritaire du Niger.
Au Nigéria voisin, l’un des pays les plus touchés par le terrorisme en Afrique, des terroristes sont souvent remises en liberté pour leur réintégration. Jeudi 24 février, lors d’une visite de travail dans l’État de Borno, le vice-président de la République fédérale du Nigéria, Yemi Osinbajo, avait annoncé des plans du gouvernement pour assurer la pleine intégration des membres « repentis » de Boko Haram dans les communautés.
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