Le mardi 1er février 2022, le président Bissau-guinéen Umaro Sissoko Embalo a échappé à un coup d’Etat. Lors d’une rencontre avec la presse ce samedi 05 février, son ministre du tourisme et porte-parole du gouvernement Fernando Vaz a laissé entendre que ce putsch avait été organisé par un « groupe de militaires et paramilitaires ». Des trafiquants de drogue et des rebelles de la Casamance et des mercenaires étaient également impliqués.
Les putschistes ont des liens avec « certaines personnalités »
« Les indices de participation de personnes liées au trafic de drogue (…) sont basés sur des faits réels, documentés de manière exhaustive. Il existe des images et d’autres preuves matérielles qui, en temps voulu, sans perturber l’enquête seront rendues publiques pour que chacun puissent évaluer » a déclaré M Vaz. Les putschistes auraient également des liens avec « certaines personnalités ». Et ces liens sont « objectivement étayés par des preuves accablantes et irréfutables » assure le porte-parole du gouvernement Bissau-guinéen.
Le ministre n’a pas donné de détails sur le nombre de personnes arrêtées
En ce qui concerne les rebelles de Casamance, impliqués dans le coup d’Etat, M Fernando Vaz a déclaré qu’ils avaient été identifiés par des témoins. Le ministre n’a pas donné de détails sur le nombre de personnes arrêtées. Il s’est juste contenté de dire que la justice s’occupe de l’affaire. Notons que la CEDEAO a décidé d’envoyer des soldats dans le pays pour une mission de stabilisation.
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