Le Bénin est doté de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral. C’est ce nouveau Code électoral qui régit désormais les différentes élections en République du Bénin. Le Professeur Victor Topanou, enseignant chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et rapporteur général du dialogue politique, reçu dans «Sous l’arbre à palabre» de l’Evénement Précis, a donné les raisons qui ont motivé le gouvernement à faire des réformes constitutionnelles pour inverser le calendrier électoral.
Pour le Professeur Victor Topanou, ces réformes constitutionnelles ne sont pas faites par rapport aux prochaines élections législatives. Elles ont été réalisées dans le but de regrouper les élections législatives, communales et présidentielles afin que ces élections puissent se dérouler dans la même année. C’est pour cela que le rapporteur général du dialogue politique a déclaré qu’« à partir de 2026, ce sont les députés et les maires qui seront installés les premiers en janvier » et que «c’est à eux maintenant de choisir le président qui viendra». Le calendrier électoral a été conçu ainsi pour renforcer les partis politiques et valoriser les députés et les maires.
L’autre raison évoquée par l’enseignant chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi est qu’en 2026, «on verra des députés et des maires avec leurs partis installés et qui vont dire tel est notre candidat». Pour l’ancien ministre de la justice, les formations politiques qui seront majoritaires à l’Assemblée Nationale et dans les conseils communaux n’auront pas de difficultés pour désigner un candidat de leur parti politique à l’élection présidentielle.
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