Au lendemain du bombardement d’un hôpital en Ukraine, la Russie a donné sa version par la voix du ministre des affaires étrangères, Serguei Lavrov. Pour la Russie l’hôpital n’abritait pas des patients mais des groupes extrémistes ukrainiens. M. Lavrov a également affirmé notamment que toutes les femmes enceintes avaient été sorties de la maternité touchée par la frappe aérienne russe.
« En ce qui concerne la maternité, ce n’est pas la première fois que nous voyons des cris liés aux soi-disant atrocités de l’armée russe » a d’abord déclaré M. Lavrov. Pour lui l’hôpital était occupé par le bataillon Azov, un groupe de volontaires combattant aux côtés de l’armée ukrainienne et considéré par la Russie comme des radicaux. Du côté ukrainien, le président Volodymyr Zelenskyy a qualifié l’attaque de crime de guerre et a affirmé que des enfants faisaient partie des personnes sous les décombres.
Les occidentaux réchignent à intervenir en Ukraine de peur d’elargir la guerre. Les occidentaux craignent également que la Russie fasse usage de l’arme atomique en guise de représailles. « Je pense que la menace d’une guerre nucléaire est un bluff. C’est une chose d’être un meurtrier. C’en est une autre de se suicider. Chaque utilisation d’armes nucléaires signifie la fin pour toutes les parties, pas seulement pour la personne qui les utilise » pense savoir le président Ukrainien Zelensky.
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