Le dimanche 20 mars, le commandant américain de l’Indo-Pacifique l’amiral John C. Aquilino a déclaré dans un entretien avec l’AP que la Chine avait armé trois de ses îles artificielles dans la voie navigable contestée, violant une promesse du président Xi Jinping. Ces îles seraient armées « de systèmes de missiles anti-navires et anti-aériens, d’équipements laser et de brouillage et d’avions de combat, dans un mouvement de plus en plus agressif qui menace toutes les nations opérant proche », d’après le haut responsale militaires américain.
Mardi, Pékin a répondu aux accusations affirmant que la Chine a le droit de développer le sud de la Chine méridionale comme elle l’entend. Le déploiement par la Chine des « installations de défense nationale nécessaires sur son propre territoire est un droit reconnu à chaque pays souverain et est conforme au droit international, ce qui est irréprochable », a déclaré lors d’un point de presse, Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Les activités militaires américaines dans la région visaient à « semer le trouble et à faire des provocations », a déclaré Wang.
Cela compromet l’ordre et la sécurité de la navigation
« Cela menace gravement la souveraineté et la sécurité des pays côtiers et compromet l’ordre et la sécurité de la navigation en mer de Chine méridionale », a déclaré le porte-parole. Dans son entretien avec l’AP, Aquilino a déclaré que les actions hostiles chinoises étaient en contradiction avec les assurances passées du président Xi Jinping selon lesquelles Pékin ne transformerait pas les îles artificielles dans les eaux contestées en bases militaires.
La Chine revendique comme son propre territoire la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, qui abrite des stocks de poissons et des minéraux sous-marins, ainsi que des voies maritimes par lesquelles environ 5 000 milliards de dollars de commerce mondial transitent chaque année. La Chine refuse de reconnaître les revendications de cinq autres gouvernements sur tout ou partie de la voie navigable et a rejeté les conclusions d’un tribunal d’arbitrage soutenu par l’ONU qui a invalidé les vastes revendications historiques de la Chine en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
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