Amnesty International, réclame aux autorités béninoises une enquête indépendante et impartiale suite à l’agression d’une femme transgenre dans le pays. En effet, selon l’organisation de défense des droits de l’homme « Nadia » a raconté qu’elle avait été brutalisée par les policiers du commissariat de Pahou. Ceux-ci lui auraient « asséné des coups de matraque et de machette, (et) l’ont dévêtue entièrement et photographiée » au lieu de l’aider.
Une plainte pour « coups et violences volontaires »
La femme transgenre avait échoué au commissariat après avoir été attaquée par des habitants de son quartier, dans la ville de Ouidah, explique Amnesty International. L’ong Internationale exige de « toute urgence » une enquête sur « cette terrible agression ». Pour Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, Nadia a « non seulement été rouée de coups par des policiers, mais elle a en outre été détenue pendant trois jours, au cours desquels on l’a forcée à rester complètement nue ».
L’organisation de défense des droits de l’homme informe qu’une plainte contre X et contre les policiers du commissariat de Pahou pour « coups et violences volontaires, violence et voie de fait, vol et atteinte à la pudeur » a déjà été déposé au tribunal de Ouidah qui a accusé réception le 22 février dernier. Pour Fabien Offner, ce qui s’est passé est une « transphobie sous sa forme la plus brutale, odieuse et lamentable ».
Répondre à codjo Annuler la réponse